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B”H

Chabbat Chalom

Après le déluge, un nouveau commencement

Cette semaine, nous lisons la Paracha Noa’h.

Dix générations après Adam, le monde est devenu corrompu, sauf un homme juste : Noa’h et sa famille. Hachem ordonne à Noa’h de construire une arche en bois, enduite de poix, car Il s’apprête à détruire le monde par un grand déluge, tout en voulant préserver Noa’h et les siens.

Une fois dans l’arche, la pluie tombe pendant 40 jours et 40 nuits, puis les eaux mettent 150 jours à se stabiliser. Exactement un an plus tard, Noa’h sort de la Teiva (l’arche).

Noa’h érige un autel pour remercier Hachem de lui avoir sauvé la vie, et Hachem lui promet de ne plus jamais détruire le monde.

Nourriture pour l'âme 

Attendre la pluie pour commencer

À l’époque du Second Temple, le 7 ‘Hechvan marquait le moment où le Juif habitant le plus éloigné du Temple – sur les rives de l’Euphrate, à quinze jours de marche de Jérusalem – arrivait enfin chez lui après le pèlerinage de Souccot.
Ce n’est qu’à partir de ce jour que l’on commençait à prier pour la pluie.
Ainsi, le 7 ‘Hechvan symbolise le retour à la vie quotidienne, après le mois de Tichri rempli de fêtes et de spiritualité.

L'esprit sur la matière 

Des promesses qui ne s’effacent jamais

Lorsque Machia’h viendra, de nouvelles sortes de plantes verront le jour.
Même les arbres deviendront comestibles, et ceux qui sont aujourd’hui stériles produiront des fruits.
Ce sera un monde où tout, même la nature, participera à la bonté divine.

Pensées du Mashiach 

Quand le monde lui-même fleurira

When Moshiach comes, there will be new types of plants that can be eaten. For example, the tree itself will become edible and even trees that are currently barren will begin to produce fruit. 

J'ai une histoire à vous raconter 

La foi qui ramène à la maison

Cette histoire a été partagée par une amie qui souhaite rester anonyme.

Il y a deux semaines, nous avons célébré le retour de nos otages libérés des tunnels de Gaza.
Trois semaines auparavant, j’ai eu le privilège d’assister à un atelier de ‘Halla en Israël, où était présente la mère de David et Ariel Cunio, alors toujours retenus en otage.

Nous avons prélevé la ‘Halla ensemble, partagé des paroles d’inspiration, chanté et dansé, avec la foi que ses fils reviendraient bientôt à la maison.

La Chlou’ha de Loubavitch présente à l’événement nous a raconté que Sylvia Cunio avait récemment pris sur elle les trois mitsvot des femmes – en mérite du retour sain et sauf de ses fils.
Nous étions émerveillées : une femme dans une telle douleur trouvait encore la force de voir la valeur de ses actions et de remettre sa confiance entre les mains d’Hachem.

Nous avons dit “Amen”, en croyant sincèrement que les otages seraient libérés.
Trois semaines plus tard, nous avons vu leurs visages – souriants, enlacés à leur mère, pour la première fois depuis deux ans.

Cette histoire nous rappelle le pouvoir extraordinaire de nos bonnes actions et de notre foi : elles peuvent véritablement transformer la réalité pour le bien.