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Chabbat Chalom

Eikev : Leçons de foi, de gratitude et de la promesse de la Terre

Dans la Parasha d’Eikev, Moïse continue son discours de clôture aux enfants d’Israël.

Il rappelle leurs péchés, des plus graves aux plus mineurs, et leur rappelle que Hashem leur pardonne toujours. Il explique comment leurs quarante années dans le désert prouvent que la subsistance de l’homme ne dépend pas de son travail ni de ses efforts, mais de D.ieu seul.

Moïse décrit Israël comme le pays du lait et du miel, et des sept espèces (blé, orge, grenade, olives, dattes, figues et raisin).

Il leur ordonne ensuite de détruire toutes les idoles qu’ils trouveront en entrant en terre d’Israël.Ce Shabbat, nous célébrons le mois d'Eloul. Ce mois précède les grandes fêtes, un moment d'introspection et de réflexion sur la manière de devenir une meilleure personne cette année.

Nourriture pour l'âme 

Que dira le Monde ?

Dans notre parasha, Moïse rappelle à son peuple de ne jamais oublier que c'est D.ieu qui les a fait sortir d'Égypte et qui les a conduits à travers le désert jusqu'à la Terre promise. Le désert avant d'atteindre la Terre promise représente l'état d'exil. Et le problème avec ce désert est que nous en sommes impressionnés. Et une fois que nous commençons à lui attribuer une certaine grandeur, notre estime de soi s'érode et nous commençons à considérer ce désert non seulement comme « grand » mais aussi « impressionnant », voire terrifiant.

Mais pourquoi ? Qu'y a-t-il de si grand et d'impressionnant dans ce monde extérieur, dans ce désert ? Pourquoi sommes-nous si contrariés, si perturbés par ce que les médias du monde disent de nous ? Le nouvel Israël était censé être différent. Plus de faiblesse, plus de lâcheté, finis les syndromes du vieux monde. Alors pourquoi nous soucions-nous encore de ce qu'ils disent ? Nous ferons ce que nous devons faire.

Pourquoi devrais-je respecter un monde qui a tellement perdu ses repères moraux que le génocide au Darfour passe inaperçu et que le pays le plus « immoral » du monde est un Israël qui défend sa population civile contre les attaques de roquettes ? Pourquoi devrions-nous être intimidés par un monde qui sourit au terrorisme d’État tout en nous accablant de violences ? 

La réponse est que le vaste monde est le désert dans lequel nous vivons. Et tant qu’un monde corrompu, hypocrite et moralement en faillite nous impressionnera, nous continuerons d’être démoralisés par son opinion négative de nous. Sachez donc, Juif, qu’il n’y a absolument rien qui puisse nous impressionner – que ce monde n’est rien d’autre qu’un désert. Souvenez-vous que la première étape pour quitter l’exil est de cesser d’être impressionné par lui. Pour racheter notre terre et notre peuple, nous devons d’abord racheter notre âme et notre amour-propre. Lorsque nous nous souviendrons de Celui qui nous a fait sortir d’Égypte et nous a guidés à travers le désert, et de Celui qui est véritablement le grand et impressionnant Être des Êtres, alors nous pourrons vraiment marcher la tête haute et rester fiers pour toujours.

Extrait d’un article du rabbin Yossy Goldman

L'esprit sur la matière 

Fier. Juif. Inébranlable.

Propagande à laquelle, en tant que Juif, je ne succomberai pas :

« Être fier d'être Juif est dangereux en ce moment. »

Je suis Juif, j'en suis fier et je le chanterai haut et fort !

« Votre travail, c'est votre valeur. »

En réalité, c'est votre âme qui l'est.

« Si je ne peux pas accomplir toutes les mitsvot parfaitement, à quoi bon ?»

Chaque mitsva est profonde et constitue une occasion unique de se connecter à Hashem.

« Je suis un mauvais Juif. »

Même si vous n'êtes pas parfait, chaque personne est sainte et spéciale.

« Je ne lis pas l'hébreu, donc mes prières n'ont aucune importance. »

D.ieu comprend toutes les langues.

« Seuls les Juifs portant des chapeaux noirs et de longues barbes sont authentiques. »

Bien que nous soyons de grands fans des chapeaux noirs et des barbes :), chaque Juif est aussi juif que Moïse lui-même.

Pensées du Mashiach 

Le moment parfait, c’est quand tout semble impossible

Les rabbins nous enseignent que le Mashiach viendra au moment où nous ne l'attendons pas. Cela signifie qu'il viendra à un moment où cela paraît illogique, où nous avons l'impression de ne pas le mériter. Quand le monde ne semble pas prêt, c'est le moment idéal. Grâce à la force de notre foi, le Mashiach peut venir immédiatement.

J'ai une histoire à vous raconter 

Une bénédiction, une guérison — et un souvenir qui n'a jamais disparu

Un policier israélien, suivant une formation aux États-Unis, décida de rencontrer le Rabbi en privé en Ye'hidout. Il lui tendit la liste des membres de sa famille et demanda une bénédiction pour chacun d'eux.

Après avoir lu la note, le Rabbi demanda : « Comment va la jambe de votre femme ?»

Comme le policier répondit par un regard vide, le Rabbi lui rappela gentiment une lettre que son fils avait écrite dix ans plus tôt, alors qu'il fréquentait une école Loubavitch.

Lorsque l'enfant était en 3ᵉ année du primaire, la femme du policier avait contracté une grave maladie à la jambe. L'institutrice de l'enfant, consciente de son inquiétude, lui suggéra d'écrire une lettre au Rabbi. Il reçut rapidement une bénédiction pour un prompt rétablissement. Avec le temps, la jambe de sa mère guérit.

Entre-temps, le policier et sa famille avaient déménagé dans une autre ville, les enfants avaient grandi et le policier avait oublié sa maladie jusqu'à ce que le Rabbi le lui rappelle. Plus tard, l'officier a expliqué : « Je ne sais pas ce qui m'a le plus ému : le fait que le Rabbi se soit souvenu après dix ans et des milliers d'autres lettres, ou l'intérêt et le soin sincères que le Rabbi a exprimés pour le bien-être d'une autre personne. »