
Une vie qui ne s’éteint jamais
Le nom de la parasha, « Chayei Sarah », signifie « La vie de Sarah ».
Sarah meurt à l'âge de 127 ans et est enterrée dans la grotte de Machpelah, dans un caveau en chevron qu'Abraham acheta à Ephron le Hittite pour quatre cents sicles d'argent.
Le serviteur d'Abraham, Éliézer, est envoyé, chargé de présents, à Charan, afin de trouver une épouse pour Isaac. Au puits du village, Éliézer demande un signe à D.ieu : lorsque les jeunes filles viendront au puits, il leur demandera de l'eau à boire ; celle qui offrira aussi à boire à ses chameaux sera celle qui est destinée au fils de son maître.
Rivka, la fille de Bethuel, neveu d'Abraham, apparaît au puits et réussit l'épreuve. Éliézer est invité chez eux, où il raconte les événements de la journée. Isaac épouse Rivka. Abraham meurt à l'âge de 175 ans et est enterré auprès de Sarah, par ses deux fils aînés, Isaac et Ismaël.

Kislev : la lumière avant les lumières
Jeudi et vendredi, nous célébrons Rosh Hodesh Kislev. Kislev est le mois de la lumière et de la joie, qui marque le début de la fête de Hanoukka. On y célèbre également quelques fêtes hassidiques.
Le signe astrologique du mois de Kislev est l'arc.

Quand l’espoir sortit du 770
Lors de la fête de Simcha Torah en 1977, le Rebbe fut victime d'une crise cardiaque pendant les Hakafot. Les médecins souhaitaient bien sûr son hospitalisation, mais le Rebbe demanda que l'hôpital soit installé au 770. Les semaines suivantes furent marquées par d'intenses prières de la part des Hassidim, inquiets pour sa santé. À Rosh Hodesh Kislev 1, le Rebbe sortit du 770 pour la première fois depuis sa crise cardiaque. Les Hassidim l'observèrent avec joie et les danses se prolongèrent toute la nuit.

La prophétie pour tous
La hassidout enseigne qu’à l’arrivée du Messie, la prophétie sera un phénomène simple et naturel, accessible à tous, même aux jeunes enfants.

Sauver l’autre, c’est sauver soi-même
L'homme était complètement déprimé.
Il se tenait au bord de la route et me parlait par la fenêtre ouverte de ma voiture. Sa femme l'avait quitté. Il était sans emploi. Chaque jour était un fardeau, et pire encore, il se sentait comme un fardeau pour le monde. Selon ses propres mots, il était « totalement inutile ».
J'ai essayé de le réconforter avec quelques mots d'espoir, mais il restait inflexible. Je l'ai laissé sur une note optimiste et j'ai fait demi-tour, heureux de retrouver une vie plus joyeuse.
Soudain, il a crié : « Arrêtez !» J'ai freiné brusquement juste à temps pour voir une voiture passer à toute vitesse. Je lui ai dit : « Si vous ne m'aviez pas appelé, je serais mort. Il y a quelques secondes, vous vous sentiez inutile et sans but, et maintenant vous me sauvez la vie ! À partir de maintenant, chaque bonne action que je ferai vous sera attribuée. » Son visage s'est illuminé, comme si des mois de dépression s'étaient envolés. L'aube finit toujours par se lever, et même les nuits les plus sombres finissent par passer. Nul ne sait ce que l'avenir réserve, et nier l'espoir, c'est nier une vérité constamment démontrée : « Cela aussi passera.»
Gutman Locks