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B”H

Chabbat Chalom

Au début, la vie commence

Cette semaine, nous lisons la Torah depuis le début, la première Parasha, Béréshit. Hashem crée le monde en six jours. Il cesse de travailler le septième jour et le sanctifie comme jour de repos.

D.ieu forme le corps humain à partir de la poussière de la terre et souffle dans ses narines une « âme vivante ». De l'homme, il forme une femme. Adam et Chava sont placés dans le jardin d'Éden et reçoivent l'ordre de ne pas manger de l'« Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal ». Le serpent persuade Ève de transgresser ce commandement, et elle partage le fruit défendu avec son mari. À cause de leur péché, il est décrété que l'homme connaîtra la mort et que tout gain ne viendra que par la lutte et les difficultés. L'homme est banni du jardin.

Ève donne naissance à deux fils, Caïn et Abel. Caïn se dispute avec Abel et le tue, devenant un errant sans racines. Un troisième fils, Seth, naît d'Adam ; Noé, descendant de la huitième génération de Seth, est le seul homme juste dans un monde corrompu.

Nourriture pour l'âme 

Cheshvan : Le calme après les fêtes

Jeudi, c'est Rosh Chodesh Hechvan. Ce mois est aussi appelé Mar Hechvan (amer) en raison de l'absence de fêtes et de Miztvot spéciaux. Venant du mois de Tishri, riche en jours spéciaux, c'est un changement majeur. Hechvan est le mois de la pluie. C'est le moment où le Maboul (le grand déluge) a commencé et c'est aussi la période de l'année où la saison des pluies commence en Israël.

L'esprit sur la matière 

Porter Tishrei dans l'année

Dans certaines synagogues, il est de coutume de dire : « Veyakov Hala'h Ledarko- et Yakov s'en alla. »

Après le mois de Tishri, riche en inspiration et en élévation spirituelle, Heshvan peut être déprimant et triste. Mais il faut se rappeler qu'après avoir étudié la Torah, Yakov, lui aussi, s'en alla. L'objectif des fêtes de Tishri est d'influencer le reste de l'année, à commencer par Heshvan. Que l'inspiration ne nous quitte pas dès la fin de Simchat Torah, mais que nous prenions une résolution concrète qui nous accompagnera tout au long de l'année.

Pensées du Mashiach 

Un mois réservé à la Délivrance

L'une des raisons pour lesquelles le mois de Heshvan n'a pas de jours spéciaux est qu'il est réservé à Mashiach, car le moment où il doit construire le Beth Hamikdash sera le jour le plus spécial de tous.

J'ai une histoire à vous raconter 

Une pluie qui mena à la vie

Un mariage devait avoir lieu en Israël et, comme tous les mariages, il était soigneusement planifié. Alors que toute la famille se préparait à arriver à la salle des mariages, la pluie s'est mise à tomber. Et puis, de plus en plus, jusqu'à ce que le ciel soit gris foncé et la pluie tombant à torrents !

Une forte averse ralentit la circulation, obligeant les familles à arriver à la salle plus tard que prévu. Finalement, tous les membres de la famille sont arrivés, trempés et stressés. Le temps qu'ils se soient tous séchés et soient prêts à rejoindre les mariés, il n'y avait plus de temps pour les photos de famille, qui devaient être prises plus tard.

Le mariage s'est terminé tard, et ce n'est qu'à ce moment-là que les familles des mariés ont pu commencer la séance photo qui aurait dû avoir lieu des heures plus tôt. Enfin, les photos étaient terminées, les familles se sont souhaitées un dernier mazal tov et sont reparties chacune de leur côté.

En route vers la maison, l'une des familles a dû passer un contrôle de sécurité. Alors qu'ils s'arrêtaient, Sara, la femme du conducteur, remarqua une voiture immobilisée sur le bord de la route, clignotants allumés. Sara demanda aux agents de sécurité pourquoi la voiture était garée là.

Il lui expliqua qu'une femme dans la voiture devait accoucher plus tôt que prévu et qu'ils attendaient l'arrivée d'une ambulance. Sara, sage-femme de profession, courut rapidement vers le véhicule.

Elle ouvrit la portière et vit un moment terrible. Une femme pleurait hystériquement aux côtés de son bébé sans vie. Sachant qu'elle ne pouvait pas se permettre de perdre une seconde, elle tenta de le réanimer. Elle pressa ses doigts contre la poitrine du bébé, puis, rapidement et rythmiquement, inspira dans sa bouche, et répéta l'opération encore et encore. Elle fit tout exactement comme elle l'avait appris, mais rien n'y fit.

Bien qu'impuissante, Sara continua d'essayer de ramener le bébé à la vie et implora D.ieu de l'aider. Soudain, elle se souvint d'une complication qui survient parfois à la naissance. Si un bébé avale du liquide amniotique contenant du méconium, cela peut provoquer une détresse respiratoire, auquel cas il faut le réanimer. Bien qu'il semblait trop tard, Sara décida de tout faire pour sauver la vie de cet enfant. Elle plaça sa bouche ouverte sur le nez et la bouche du bébé et aspira l'air aussi profondément et minutieusement que possible.

Sara répéta cela encore et encore, et vit soudain la main du bébé bouger. Peu après, elle entendit le plus beau cri du monde, celui du bébé qu'elle venait de sauver. Le bébé qu'elle avait pu sauver parce qu'elle était là au bon moment, parce qu'elle était en retard pour le mariage, à cause de la pluie qui avait retardé la prise des photos.

Oui, Celui qui fait pleuvoir et qui détermine quand, avec quelle intensité et quelle durée, fit pleuvoir ce jour-là et ce soir-là, faisant tomber gishmai bracha, « pluie de bénédiction… pluie pour la vie ».